dessin

Ettore Sottsass, Study for Tea Pot, project (Perspective)1973

Ettore Sottsass Study for Tea Pot (in Forest Setting), project (Perspective) 1973

Ettore Sottsass Study for Fruit Bowl (with Grapes), project (Aerial perspective) 1973

 

Ettore Sottsass, Mémoire indienne : une série de céramiques d’Ettore Sottsass. (1972-73)
Poivre, Cardamome, Cannelle, Basilic, Cerise, Lapislazzuli, Camomilla et Sucre sont huit poteries colorées conçues par Ettore Sottsass entre 1972 et 1973 et réalisées par un jeune maître céramiste, Alessio Sarri, en 1987. Avec cette série, appelée Indian Memory, le designer et architecte Ettore Sottsass a réussi à traduire des formes architecturales archétypales, découvertes lors de son voyage en Inde en 1972, des ustensiles de cuisine, théières et bols de fruits courants. Déplacés sur des tables et des armoires, les objets sont capables d’apporter à un paysage domestique la persistance de formes archétypales, rencontrées dans des lieux lointains, mais pourtant compréhensibles et significatives dans n’importe quelle culture. La série montre clairement comment les formes expérimentées par un designer peuvent être conservées en mémoire et ensuite injectées dans d’autres projets de toute taille et portée. Les dessins soulignent également le changement de taille et de contexte, les objets étant dessinés hors d’échelle comme des temples au milieu d’un paysage, tout en conservant les caractéristiques d’un ustensile de cuisine commun.

Pierre Paulin, Projet de la salle d’attente des mannequins de la maison Christian Dior, 1967

 

Quentin Vaulot – Goliath Dyèvre, Morphogenese

Ettore Sottsass, Elios, 1963

Ettore Sottsass, Télescripteur, 1963

 


Quentin Vaulot – Goliath Dyèvre, Morphogenese

Pierre Paulin Etude d’une chaise à pied central Stuhle, circa 1955

Ettore Sottsass, Sans titre (étude pour vase en verre, série « Lingam »), 1996

Ettore Sottsass, Sans titre (étude pour vases en verre, série « Lingam »), 1996

 

Gilles Belley

 

 

 

Andrea Branzi – No-Stop City

« En 1969, conjointement à son travail expérimental dans le domaine du design, le groupe Archizoom entreprit une recherche sur la ville, l’environnement et la culture de masse, qui aboutit au projet « No-Stop City ». Cet ouvrage présente pour la première fois cette œuvre, qui est l’apogée du mouvement radical italien. Regroupant l’ensemble des textes et des dessins, il nous dévoile cette  » Ville sans fin  » qui mêle objet, société de consommation triomphante et architecture. Une grille de lecture où la répétition d’un même ensemble central, un bâtiment ou un groupe d’objets, via un jeu de miroirs, compose un environnement catatonique, un supermarché sans limites, un futur à composer et désormais atteint. « No-Stop City » est une ville sans qualités, dans laquelle l’individu peut réaliser son habitat comme une activité créatrice, libérée et personnelle. Ce projet théorique fut d’abord publié dans la revue Casabella en 1970 sous le titre :  » Ville chaîne de montage du social, idéologie et théorie de la métropole « . Il met en œuvre, comme le déclare Andrea Branzi,  » l’idée de la disparition de l’architecture à l’intérieur de la métropole « . No-Stop City est une utopie critique, un modèle d’urbanisation globale, où le design est conçu comme l’outil conceptuel fondamental pour modifier les modes de vie et le territoire. Cette  » Ville sans fin  » présente la même organisation qu’une usine ou un supermarché. Elle propose un schéma répétitif aux centres multiples, structure neutre, égale et continue. No-Stop City se donne comme une sorte de parking aménagé de meubles habitables, utilisables selon les circonstances. Les espaces intérieurs, éclairés artificiellement et climatisés, permettent d’organiser de nouvelles typologies d’habitation ouvertes et continues, destinées à de nouvelles formes d’associations et de communautés. « Considérant l’architecture comme une catégorie intermédiaire d’organisation urbaine qu’il fallait dépasser, No-Stop City opère une liaison directe entre la métropole et les objets d’ameublement : la ville devient une succession de lits, de tables, de chaises et d’armoires, le mobilier domestique et le mobilier urbain coïncident totalement. Aux utopies qualitatives, nous répondons par la seule utopie possible : celle de la Quantité  » (Andrea Branzi).

Superstudio, Table, 1969 – 1971

Superstudio, Lit et armoire, 1969

Andrea Branzi, (1938, Italie), Teatro d’incontro ideologico con baratro murato, 1968

Ettore Sottsass – titre : « l’altare », édition : rotoflexograph, 1974

Herbert Bayer, Design for a Cinema, 1924-25.

Robert Mallet-Stevens Chaise « Modèle n° 9 » vers 1934

 

Trisha Brown

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